Marcel Baudot, fondateur de l’O.R.E.I.
Marcel Baudot, pionnier et fondateur le l’O.R.E.I., aux commandes de son premier détecteur, grâce auquel il espérait partager ses perceptions inouïes. (credit photo: O.R.E.I.)
Marcel Baudot – né en 1885 (de Henriette Poirier et de Wladislas Bodowsky, nom francisé en Baudot), inventeur de la paléophonie.
Rencontre Apollinaire en 1905.
Instituteur au Mans, il a en 1910 dans sa classe le petit Antoine de Saint-Exupéry, lequel gardera longtemps en mémoire les leçons singulières de son maître, notamment sur la « beauté invisible » et « l’écoute des silences habités ».
Il entretient son amitié discrète avec Apollinaire et paraît mêlé au vol de la Joconde en 1911 (il sera relaxé pour absence de preuves).
Perfectionne ses connaissances en radio-électricité en travaillant à l’émetteur de la tour Eiffel avec le capitaine Ferrié, lequel est très intrigué par ses expériences de transmissions – sans fil, mais surtout… sans électricité.
Il retrouve Guillaume Apollinaire dans une tranchée en 1915, et rencontre en 1917 le jeune Maurice Martenot, qu’il initie aux perfectionnements de la TSF à lampes triodes.
Rejoint l’éducation nationale après la guerre, tout en poursuivant ses recherches dans la chambre de son modeste appartement au Mans.
Rappelé par les services français du contre-espionnage pour développer des systèmes d’écoute et de décryptage, il met au point plusieurs ingénieux dispositifs secrets (toujours classés secret-défense).
Avec quelques anciens fidèles et collègues de son laboratoire expérimental, il crée enfin l’O.R.E.I. en 1937.
Convaincu que « les paroles laissent plus de traces que les écrits », il disparaît sans avoir publié aucun ouvrage en 1957.
Rencontre Apollinaire en 1905.
Instituteur au Mans, il a en 1910 dans sa classe le petit Antoine de Saint-Exupéry, lequel gardera longtemps en mémoire les leçons singulières de son maître, notamment sur la « beauté invisible » et « l’écoute des silences habités ».
Il entretient son amitié discrète avec Apollinaire et paraît mêlé au vol de la Joconde en 1911 (il sera relaxé pour absence de preuves).
Perfectionne ses connaissances en radio-électricité en travaillant à l’émetteur de la tour Eiffel avec le capitaine Ferrié, lequel est très intrigué par ses expériences de transmissions – sans fil, mais surtout… sans électricité.
Il retrouve Guillaume Apollinaire dans une tranchée en 1915, et rencontre en 1917 le jeune Maurice Martenot, qu’il initie aux perfectionnements de la TSF à lampes triodes.
Rejoint l’éducation nationale après la guerre, tout en poursuivant ses recherches dans la chambre de son modeste appartement au Mans.
Rappelé par les services français du contre-espionnage pour développer des systèmes d’écoute et de décryptage, il met au point plusieurs ingénieux dispositifs secrets (toujours classés secret-défense).
Avec quelques anciens fidèles et collègues de son laboratoire expérimental, il crée enfin l’O.R.E.I. en 1937.
Convaincu que « les paroles laissent plus de traces que les écrits », il disparaît sans avoir publié aucun ouvrage en 1957.
O.R.E.I. 